S'il n'y avait qu'une chose à retenir du festival de printemps, laquelle serait-ce ?
Les restes brisés d'une enfance qui aura été le thème principal ou secondaire de 3 films en sélection ? La lacheté d'un père ? Ou au contraire l'abnégation de parents dans la défense de leur enfant ?
Peut être aussi la trahison ? Les coups dans le dos ?
Peut être aussi l'espoir ?
Peut être la mélancolie, la tristesse ou même la joie ?
Ce que je retiens, c'est que le cinéma a réuni une nouvelle fois 16 personnes autour d'histoires fortes, de récits qui bouleverseront peut être des vies, l'espace d'un instant.
Le festival de printemps a tenu toutes ses promesses. Loin de la théâtralité froide, bruyante et vaine du flocon d'or Black Swan, mes deux grands gagnants de ce festival sont deux films qui marqueront l'année, dont un chef d’œuvre qui marque l'apogée du talent d'un immense metteur en scène.
Peut être qu'il y a eu des déceptions, notamment le dernier Woody Allen, séduisant mais vide et creux, ou encore l'aseptisé Conquête et le faiblard et moyennement écrit Gamin au vélo, qui convainquait tout de même sur d'autres terrains.
Mais dans la vie, il ne faut pas retenir ce qu'on pourrait avoir, ou ce qu'on aurait pu avoir, mais ce qu'on a et ce qu'on a eu.
Le festival de printemps a tenu toutes ses promesses.
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